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J’habite un petit village de la Sarthe à 20 kilomètres au nord ouest du Mans.

J’ai de la chance car je suis assez épargné par la pollution lumineuse, la magnitude limite visuelle se situe entre 5,5 et 5,8.

Après avoir fait les premières images sur la terrasse je me suis rapidement rendu compte qu’il me fallait une installation permanente.  

Le fait de devoir sortir et rentrer le matériel à chaque fois n’était pas vraiment gênant mais c’est surtout le léger vent qu’il peut y avoir dans mon jardin qui peut venir gâcher une soirée.

Pour cela j’ai construit un petit observatoire au fond de mon jardin.

Dans la première version le toit qui était fait avec des panneaux en fibre de verre, se démontait entièrement, mais la fixation était fragile et lors d’une soirée très ventée les panneaux se sont envolés, de plus le télescope était encore sensible au vent.

J’ai du trouver un autre modèle de toit, j’ai opté à ce moment là pour un toit pivotant, de cette façon je peux protéger le tube du vent tout en ayant une ouverture sur le ciel assez large.

La fabrication du cabanon lui même était relativement aisée, c’est le système de rotation du toit qui à demandé beaucoup de temps.

L’utilisation de l’observatoire avec ce nouveau toit était vraiment sympa, sauf qu’il faut régulièrement venir le tourner, il fallait donc le motoriser.

Après des recherches sur internet, j’ai trouvé grâce à un post de Becafuel sur le forum Webastro, une motorisation de la marque Phidgets.

Pour motoriser le toit il y à donc :

- 1 moteur DC 3274E avec encodeur son couple est de 173 kg-cm.

- 1 carte contrôleur 1065 pour moteur DC avec 1 capteur de température et 1 capteur de position.                                                                                                                                                                                                                                                 

Pour le contrôle de ces composants, Becafuel m’a programmé un logiciel sous Visual C#, cela permet de :

- contrôler le sens et la vitesse de rotation

- connaître la position approximative du toit grâce à l'encodeur intégré au moteur

- programmer des marches / arrêts avec durées et laps de temps réglables

- positionner le toit dans sa position initiale « mode Park »

- connaître la température dans l’observatoire

Il est maintenant possible de programmer une mise en rotation du toit sur toute une nuit et  de « parker » le toit  en fin de séance.

Mon observatoire astronomique dans la Sarthe au fond de mon jardin.